Leila Ben Ali : le plan était presque parfait

Depuis bientôt douze ans, Leila Ben Ali vit un exil doré en Arabie saoudite. Désormais veuve et grand-mère, elle est toujours visée par la justice tunisienne, même si la haine que lui vouaient ses concitoyens s’est un peu émoussée.

Leila Ben Ali © Hassene Dridi/AP/SIPA

Publié le 29 décembre 2022 Lecture : 9 minutes.

Issu du dossier

Femmes de l’ombre… et de pouvoir

Toutes ont été premières dames et connu la vie de palais. Souvent dans l’ombre, elles ont exercé leur influence en coulisse auprès de leur époux.

Sommaire

[Série] Femmes de l’ombre… et de pouvoir (4/5) – Confortablement installée sous un large parasol, Leila Ben Ali contemple les eaux calmes de la mer Rouge. La chaleur est accablante, le soleil implacable. Sirotant une gorgée de cocktail, elle grimace. Il est tiède. Leila soupire. Djeddah, quel ennui…

Bientôt douze ans qu’elle vit ici, dans un luxueux palais mis à disposition par les autorités saoudiennes. Oh, elle ne manque de rien, perçoit même une généreuse rente mensuelle. Mais une prison dorée reste une prison. La surveillance est constante, interdiction de s’exprimer en public, et la justice tunisienne qui ne veut toujours pas l’oublier.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

[Série] Femmes de l’ombre… et de pouvoir