Cacao : chocolatiers et supermarchés, des grands gagnants si loin de l’Afrique

Malgré le bras de fer imposé par la Côte d’Ivoire et le Ghana, les industriels et distributeurs gardent la main sur la filière du chocolat et le prix payé aux producteurs. Explications.

Dans une fabrique de chocolat Cemoi, à Abidjan. © SIA KAMBOU / AFP

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 3 janvier 2023 Lecture : 6 minutes.

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Producteurs contre multinationales, la guerre du cacao

La Côte d’Ivoire et le Ghana ont engagé un bras-de-fer avec les géants nord-américains et européens de l’industrie du chocolat pour une juste rémunération des cacaoculteurs. Mais est-il vraiment possible de revoir le fonctionnement de la filière ?

Sommaire

LA GUERRE DU CACAO (1/4) – Un combat à la David contre Goliath… qui se solde, pour l’heure, par la victoire du géant. C’est à cela que ressemble le bras de fer mené par la Côte d’Ivoire et le Ghana – premier et deuxième producteurs mondiaux de cacao – avec l’industrie de l’or brun pour une meilleure rémunération des paysans. Si tous les acteurs s’accordent sur la nécessité de mieux payer ceux-ci, impossible d’obtenir un consensus sur la manière de procéder.

Résultat : le système en place depuis des décennies perdure. Une filière du chocolat qui favorise les derniers maillons de la chaîne, chocolatiers et supermarchés, au détriment du premier, les cacaoculteurs.

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