Zimbabwe : le fils Mnangagwa placé sous sanctions à la veille du sommet États-Unis-Afrique
Représenté par son ministre des Affaires étrangères, le président zimbabwéen espérait défendre la levée des sanctions américaines visant son pays depuis vingt ans. Mais le 12 décembre, le Trésor a annoncé le placement sous sanctions de quatre nouvelles personnalités.
« Quel genre de message nous envoient-ils ? » Toute l’incompréhension d’Harare est résumée dans ce message laconique rédigé par un diplomate zimbabwéen présent à Washington. Alors que la deuxième édition du sommet États-Unis – Afrique s’ouvre ce 13 décembre, les émissaires du président Emmerson Mnangagwa, qui s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Frederick Shava, ont eu la mauvaise surprise d’apprendre que, la veille, quatre nouvelles personnalités avaient été placées sous sanctions par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC).
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