« Les monarchies du Golfe jouent l’ambiguïté entre Pékin et Washington »

Le récent sommet des pays du Golfe, dont Xi Jinping était le principal invité, a marqué la volonté de certaines capitales arabes de s’émanciper de leur allié américain. Mais jusqu’où veulent-elles – et peuvent-elles – aller dans ce rééquilibrage au profit de Pékin ?

Le président chinois Xi Jinping, en Arabie Saoudite, le 8 décembre 2022, accueilli par le prince Mohammed Ben Salman (MBS). © ROYAL COURT OF SAUDI ARABIA/Anadolu Agency via AFP

Publié le 25 décembre 2022 Lecture : 8 minutes.

Alliés traditionnels des États-Unis dans le Golfe, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis n’hésitent plus à diversifier leur politique étrangère, quitte à nouer des partenariats avec les rivaux de Washington. Deux exemples récents illustrent ce changement de cap : le sommet Chine-CCG (Conseil de coopération du Golfe) avec la visite du président chinois Xi Jinping à Riyad, du 7 au 9 décembre, et la décision de l’OPEP+ de fixer des quotas pétroliers, vue par l’administration Biden comme une faveur à la Russie.

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