Sénégal : retrouvailles dans le maquis en Casamance

Opposés depuis deux ans, les deux rebelles Ousmane Niantang Diatta et César Atoute Badiate sont sur le point d’enterrer la hâche de guerre.

Les hommes de César Atoute Badiate ont attaqué l’armée à plusieurs reprises en 2011. © AFP

Les hommes de César Atoute Badiate ont attaqué l’armée à plusieurs reprises en 2011. © AFP

Publié le 13 septembre 2012 Lecture : 1 minute.

En Casamance, le front sud de la rébellion armée est en voie de réunification. Après plusieurs semaines de pourparlers via divers émissaires, Ousmane Niantang Diatta et César Atoute Badiate, deux chefs de guerre d’Atika, la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), sont à deux doigts de faire la paix. Selon des sources concordantes, l’accord devrait être scellé très prochainement dans les forêts de Guinée-Bissau. C’est d’ailleurs une ONG ­bissau-guinéenne qui a oeuvré à ce rapprochement. Il y a deux ans, les deux hommes s’étaient opposés sur la stratégie à adopter face à l’armée sénégalaise.

Niantang, un des lieutenants de César, avait quitté le QG de Kassolole, en Guinée-Bissau, et s’était installé plus à l’est. Depuis, ses hommes contrôlent les environs de Goudomp et se sont signalés en 2011 par plusieurs attaques contre l’armée. Ces retrouvailles inattendues ont été rendues possibles par l’affaiblissement des deux fronts. Pour l’aile civile du MFDC, reste désormais à réconcilier les deux hommes avec Salif Sadio, qui contrôle le front nord. Une autre paire de manches.

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