Ce que l’Afrique doit au Maroc, par Georges Dougueli
L’exploit du Maroc peut faire franchir un cap psychologique à tout le continent. À condition que les 53 autres pays misent sur le football amateur, la formation et la bonne gouvernance des instances fédérales nationales.
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Georges Dougueli
Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Publié le 15 décembre 2022 Lecture : 3 minutes.
Défait 2-0 par la France à l’issue d’une demi-finale disputée avec hargne et manière, le Maroc ne remportera pas la Coupe du monde. Pas cette fois. Mais il est des défaites qui ont un goût de victoire. Le parcours des Lions de l’Atlas au Mondial qatari est une épopée victorieuse par la seule force morale de son principal enseignement : celui d’avoir pulvérisé ce plafond de verre qui condamnait les sélections africaines à jouer les accompagnatrices de leurs adversaires européens et sud-américains, lesquels règnent sans partage sur le sport-roi.
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