Nigeria : les Kuti, chanteurs, saxophonistes… et révolutionnaires

Femi et Seun, les fils du grand Fela Kuti, ont suivi les traces de leur père. Le saxophone dans une main et le porte-voix dans l’autre.

Le musicien nigérian Seun Kuti à Oslo, le 11 décembre 2008. © AFP

Le musicien nigérian Seun Kuti à Oslo, le 11 décembre 2008. © AFP

ProfilAuteur_TshitengeLubabu

Publié le 24 août 2012 Lecture : 1 minute.

Tel père, tels fils ? Chez les Kuti, cet adage prend tout son sens. Fela Anikulapo Kuti était la révolte faite homme. Chanteur et saxophoniste, le créateur de l’afrobeat était la bête noire des dictatures militaires nigérianes dont il dénonçait la corruption et l’incompétence. Il a eu 27 épouses et nombre d’enfants, dont deux frères qui entretiennent des relations difficiles. Femi, l’aîné, est né en 1962. Chanteur engagé et saxophoniste, comme son père, il a fourbi ses premières armes dans le groupe de Fela, Egypt 80, avant de voler de ses propres ailes.

Seun, le cadet, a 29 ans. « Mon père était fou, dit-il, je le suis également. » Il a passé toute son enfance aux côtés de Fela. Considéré comme la réincarnation de son géniteur, Seun est… chanteur et saxophoniste. Et, bien sûr, il n’a pas sa langue dans sa poche. Un héritage militant que Femi juge tout aussi important que l’afrobeat. Avec l’une de ses soeurs, Yeni, il a annoncé le 2 août, à l’occasion des quinze ans de la mort du Black President, la transformation de la maison paternelle en musée

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