Chez les pétroliers aussi
C’était un tabou, on risquait de se voir jeter l’opprobre. Mais aujourd’hui, on l’appelle de ses voeux. Dans les milieux très discrets des multinationales pétrolières, s’associer à un groupe chinois est devenu stratégique. Le français Total s’est ainsi rapproché dès 2009 de China National Petroleum Corporation pour développer le permis du lac Albert, en Ouganda. « Nous leur apportons une expertise dans l’exploration et la production ; eux nous apportent leurs moyens dans certaines infrastructures », expliquait alors un cadre de la firme française, précisant que la construction d’un pipeline de plusieurs centaines de kilomètres pour évacuer l’or noir de ce pays enclavé pourrait leur être confiée. Rapide et moins cher, le savoir-faire chinois a des atouts non négligeables.
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