Marchés publics et corruption
Le 17 août, la cour d’appel d’Alger doit statuer sur l’affaire des commissions versées par les équipementiers télécoms ZTE et Huawei dans le cadre d’un marché lancé en 2003 par Algérie Télécom. En première instance, trois manageurs chinois ont été condamnés par défaut à dix années de prison ferme pour corruption. Actuellement en fuite, ils sont sous le coup de mandats d’arrêt internationaux. Si la cour confirme l’interdiction de soumissionner à un marché public pour une période de deux ans, elle exclura de fait ZTE et Huawei du programme 3G que doit lancer Algérie Télécom.
Autre scandale, l’affaire de l’autoroute est-ouest. Les responsables du consortium chinois Citic-CRCC, chargé de réaliser deux des trois lots de ce projet, sont inculpés pour corruption et trafic d’influence. Les faits portent sur le versement de pots-de-vin au cours du processus de soumission puis lors des opérations de recouvrement de créances. La justice n’a toujours pas tranché définitivement dans cette affaire.
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