Une présence moindre au Maghreb
Plus discrète qu’en Algérie, où l’attrait des matières premières a joué un grand rôle (lire pp. 122-123), la présence chinoise au Maroc et en Tunisie pourrait peu à peu se développer. En avril, un nouveau partenariat stratégique a ainsi été signé entre Pékin et Rabat afin d’« approfondir la coopération bilatérale dans tous les domaines, en portant un intérêt particulier aux niches novatrices », indiquait un communiqué chinois. Les entrepreneurs marocains militent en outre pour l’équité des taxes sur les importations entre les produits asiatiques et européens. Ces derniers bénéficient d’une fiscalité jusqu’à 10 % inférieure, le Maroc ayant le statut de membre associé à l’Union européenne. En Tunisie, si le nouveau gouvernement ne cache pas son désir de voir l’empire du Milieu investir, il devra lui aussi faire des efforts, comme revoir ses quotas d’importation sur les véhicules, notamment asiatiques.
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