Qui est responsable de la mue manquée des médias tunisiens ?

Médias publics tenus d’une main ferme par l’exécutif, médias privés qui peinent à sortir de la culture du buzz. Comment expliquer la crise que traverse la presse tunisienne ? Analyse.

Devant le siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à Tunis, en février 2018.

  • Frida Dahmani

    Frida Dahmani est correspondante en Tunisie de Jeune Afrique.

Publié le 1 janvier 2023 Lecture : 5 minutes.

Le 17 décembre, radios et télévision nationale ont entamé une grève pour protester contre le gouvernement, qui tarde à amender le statut des médias publics qui dépendent, pour leur fonctionnement, de la primature. La mobilisation n’aurait pas été surprenante si elle n’était pas intervenue alors que des élections législatives anticipées devaient se tenir à la même date. Et que la grève a, de fait, privé les Tunisiens d’une source d’informations d’autant plus précieuse que les autorités, depuis 2019, ont graduellement mis à distance les médias privés dans lesquels ils évitent désormais de s’exprimer.

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