Qui est responsable de la mue manquée des médias tunisiens ?
Médias publics tenus d’une main ferme par l’exécutif, médias privés qui peinent à sortir de la culture du buzz. Comment expliquer la crise que traverse la presse tunisienne ? Analyse.
-
Frida Dahmani
Frida Dahmani est correspondante en Tunisie de Jeune Afrique.
Publié le 1 janvier 2023 Lecture : 5 minutes.
Le 17 décembre, radios et télévision nationale ont entamé une grève pour protester contre le gouvernement, qui tarde à amender le statut des médias publics qui dépendent, pour leur fonctionnement, de la primature. La mobilisation n’aurait pas été surprenante si elle n’était pas intervenue alors que des élections législatives anticipées devaient se tenir à la même date. Et que la grève a, de fait, privé les Tunisiens d’une source d’informations d’autant plus précieuse que les autorités, depuis 2019, ont graduellement mis à distance les médias privés dans lesquels ils évitent désormais de s’exprimer.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...