Entre le Mali et la Guinée, une « solidarité » qui coûte cher

Croissance en berne, baisse des exportations, différends avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). En 2022, les économies guinéenne et malienne ont connu une passe difficile. Jeune Afrique fait le point.

Le chef de la junte guinéenne, Mamadi Doumbouya (à g.), et le président de la transition au Mali, Assimi Goïta, à Bamako, Mali, le 22 septembre. Le chef de la junte guinéenne, Mamadi Doumbouya (à g.), et le président de la transition au Mali, Assimi Goïta, le 22 septembre, à Bamako (Mali). © AP/SIPA

YARA-RIZK_2024

Publié le 3 janvier 2023 Lecture : 3 minutes.

La sanction est tombée au premier jour de janvier. Au même titre que l’Éthiopie, la Guinée et le Mali ont été exclus de l’African Growth opportunities Act (Agoa) – loi qui permet aux pays d’Afrique subsaharienne d’exporter vers les États-Unis sans droits de douane en raison de « l’absence de pluralisme et de l’absence de l’État de droit », selon le bureau du représentant américain au Commerce (USTR, United States Trade Representative). Conjuguée aux dissenssions avec la Cedeao, la croissance commerciale de ces deux pays s’en est trouvée très affectée.

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