Rift Valley Railways reste intéressé par la nouvelle ligne Mombasa-Kampala
Rift Valley Railways, opérateur de la ligne ferroviaire Mombasa-Kampala, héritée de la colonisation, se verrait bien en charge de la nouvelle ligne que construit le groupe de BTP China Road and Bridge Corporation entre la ville kényane et la capital ougandaise.
Alors que le Kenya et l’Ouganda viennent de lancer le chantier d’un nouveau chemin de fer, construit par les Chinois, entre Mombasa et Kampala, Rift Valley Railways, qui gère la ligne existante héritée de la colonisation, affiche à la fois son scepticisme et ses ambitions. La question du coût de la nouvelle ligne et de l’interconnexion avec le réseau existant soulève bien des interrogations.
« On ne comprend pas le modèle économique pour un tel investissement public », indique le brésilien Darlan De David, directeur général de la compagnie. « Mais, s’empresse-t-il de préciser, si les autorités nous le demandaient, nous pourrions facilement reprendre la gestion de la ligne chinoise avec une nouvelle concession. »
Modernisation
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Depuis qu’il a repris la concession de la ligne Mombasa-Kampala depuis 2010, Rift Valley Railways, qui est une propriété à 51 % du fonds d’investissement égyptien Citadel, en a considérablement modernisé le fonctionnement.
Le centre de contrôle de Nairobi a été modernisé, de façon à optimiser le suivi et la circulation des trains. 20 nouvelles locomotives ont été commandées au géant américain General Electric. Et la compagnie vient juste de renouer avec les bénéfices : 145 000 euros en octobre 2013, pour un chiffre d’affaires de 4,7 millions d’euros.
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