Le visa à l’arrivée accordé aux touristes du Sahara en Algérie
L’Algérie a décidé d’assouplir ses modalités d’entrée en dispensant de visa préalable les visiteurs du Grand-Sud dans le cadre de voyages organisés et en leur permettant de l’obtenir à leur arrivée dans le pays.
L’Algérie a décidé de dispenser de visa préalable les touristes se rendant dans le Sahara algérien dans le cadre de voyages organisés et de leur permettre de l’obtenir à leur arrivée dans le pays, a annoncé mercredi le ministère de l’Intérieur. Cet assouplissement dans l’octroi de visas pour le Grand-Sud algérien « s’inscrit dans le cadre des mesures prises par les pouvoirs publics pour promouvoir le tourisme sahraoui », a précisé le ministère dans un communiqué.
Seuls les touristes arrivant dans le cadre de visites organisées « par des agences de voyage algériennes agréées » pourront cependant obtenir leur visa à leur arrivée, à l’aéroport ou aux postes frontaliers, selon la même source.
Stratégie nationale
L’Algérie, qui applique le principe de réciprocité en matière d’octroi de visas, avec des démarches souvent fastidieuses pour en obtenir un, est loin d’être une destination touristique de premier plan, contrairement à ses voisins du Maghreb, le Maroc et la Tunisie, et ce, en dépit d’un énorme potentiel.
Elle attire seulement environ deux millions de touristes par an en moyenne, dont la moitié sont des Algériens résidant à l’étranger. Mais une stratégie nationale concernant le tourisme a été mise en place ces dernières années pour développer ce secteur.
L’Algérie dispose de nombreux atouts susceptible d’attirer les touristes avec 1 200 kilomètres de façade maritime, des chaînes de montagnes interminables et des vues dans des sites imprenables. Son Sahara, première région concernée par l’octroi de visas à l’arrivée, est parmi les plus grands déserts du monde, où se trouve le parc national culturel du Tassili, qui s’étend sur 138 000 km².
Situé dans le gouvernorat de Djanet, il est considéré comme un véritable musée à ciel ouvert renfermant des gravures et peintures rupestres, des dunes de sable, des reliefs montagneux, des plans d’eau, des espaces verdoyants, et une faune riche, en particulier l’avifaune.
Un vol direct entre l’aéroport parisien Charles-de-Gaulle et Djanet a été effectué le 18 décembre, avec 64 premiers voyageurs français à bord, marquant la reprise de cette liaison aérienne après douze ans de suspension consécutive à l’assassinat du randonneur français Hervé Gourdel en Kabylie par un groupe jihadiste.
(avec AFP)
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