Pourquoi les cacaoculteurs restent le parent pauvre de l’or brun

La Côte d’Ivoire et le Ghana veulent utiliser leur position d’acteurs de premier plan du marché mondial du cacao pour obtenir une meilleure rémunération de leurs planteurs. Un combat légitime mais difficile à mener. État des lieux en infographie.

© Montage JA : The New York Times / REA

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Publié le 6 janvier 2023 Lecture : 1 minute.

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Producteurs contre multinationales, la guerre du cacao

La Côte d’Ivoire et le Ghana ont engagé un bras-de-fer avec les géants nord-américains et européens de l’industrie du chocolat pour une juste rémunération des cacaoculteurs. Mais est-il vraiment possible de revoir le fonctionnement de la filière ?

Sommaire

LA GUERRE DU CACAO (4/4) – Moins d’un dollar par jour : c’est ce que touche en moyenne un producteur de cacao en Côte d’Ivoire. Ce chiffre résume l’enjeu de la bataille menée par Abidjan et Accra, réunis au sein de « l’Opep du cacao » depuis 2018, pour améliorer le revenu de leurs paysans. Alors que les deux pays ouest-africains assurent près de 60 % de l’approvisionnement mondial de fèves, et que l’industrie du chocolat génère chaque année quelque 130 milliards de dollars de ventes, la grande majorité des cacaoculteurs peinent, eux, à vivre de leur activité.

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