Comment Wagner se finance : enquête sur l’eldorado d’Evgueni Prigojine en Centrafrique et au Cameroun
De l’or au café, en passant par le bois et les spiritueux, le groupe russe a fait de la Centrafrique et du Cameroun l’épine dorsale d’un réseau d’entreprises dont les profits se chiffrent en millions d’euros. Enquête au cœur de la « multinationale » Wagner.
C’est l’une des rares routes secondaires réellement praticables de la région de la Ouaka, dans le centre de la Centrafrique. Une bande de goudron récente qui s’étend sur environ dix kilomètres à travers la brousse, de la ville de Ndassima à la mine d’or du même nom. Saignée sombre et vitale dans un océan de verdure et d’ocre. Le ballet des camions y est régulier. Très surveillé aussi. Le long de l’itinéraire, plusieurs points de contrôle ont été installés, tenus par des hommes des Forces armées de la République centrafricaine (Faca). Chaque chauffeur y est interrogé et scruté, tandis que son véhicule est soigneusement fouillé.
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