Sommet de la Francophonie : les « signaux » de la RDC à la France

Les préparatifs du sommet de la Francophonie, prévu à Kinshasa en octobre, continuent d’agiter les relations franco-congolaises. La RDC entend désormais envoyer des « signaux » à Paris pour faciliter la venue du président français, François Hollande, dans la capitale congolaise.

Isabel Machik Ruth Tshombé est la représentante du président Kabila à la Francophonie. © Vincent Fournier/J.A.

Isabel Machik Ruth Tshombé est la représentante du président Kabila à la Francophonie. © Vincent Fournier/J.A.

Publié le 24 juillet 2012 Lecture : 1 minute.

Avant son voyage en RDC du 25 au 28 juillet, la ministre française déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, a reçu à Paris, le 16 juillet, Isabel Machik Ruth Tshombé, la représentante personnelle du président Joseph Kabila à la Francophonie. Objet de l’entretien : les préparatifs du sommet de Kinshasa, prévu les 13 et 14 octobre. Le procès en appel de l’affaire Chebeya actuellement en cours et les réformes de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’ont pas été évoqués. La transparence électorale et une réforme de la justice font pourtant partie des conditions demandées par Paris pour envisager une venue de François Hollande. « Le chef de l’État n’est pas sujet aux pressions, mais il va prendre des décisions, et des signaux seront envoyés avant le sommet », assure un proche collaborateur de Kabila qui annonce notamment « une refonte de la Ceni et un procès Chebeya crédible ».

>> Lire aussi : "Le président Kabila peut-il changer" et "Bras de fer Hollande-Kabila autour du sommet de la francophonie"

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