En Mauritanie, le bras de fer s’intensifie entre Mohamed Ould Abdelaziz et les autorités
Avec son lot de rebondissements, « l’affaire Aziz », continue d’électriser la Mauritanie. Cette fois, le passeport de l’ancien président lui a de nouveau été confisqué, alors que son procès pour corruption devrait s’ouvrir ce mois. Jeune Afrique fait le point.
Mohamed Ould Abdelaziz est-il devenu l’opposant numéro un au président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ? Ces dernières semaines, ses accusations visant le gouvernement, qui n’aurait de cesse de le mettre en difficulté, ont redoublé d’intensité. Arrivé à l’aéroport de Nouakchott-Oumtounsy le 4 janvier à 21 heures, « Aziz » dit s’être d’abord présenté au comptoir d’Air France puis à la police, afin d’y effectuer ses formalités. Il souhaitait en effet se rendre à Paris afin d’y revoir son médecin, qui le suit à l’Hôpital d’instruction des armées Percy de Clamart.
Il remet alors sa carte d’embarquement et son passeport, lequel lui est confisqué par un inspecteur présent sur place. Questionné par l’ancien président, ce dernier lui assure alors « avoir reçu des instructions d’en haut. » Le soir même, un communiqué émanant de la direction générale de la sûreté tombe.
« Ni en résidence surveillée, ni sous contrôle judiciaire ! »
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