Au Ghana, le « cauchemar » de l’exploitation minière illégale
À 39 ans, Samuel Abu Jinapor doit relever le défi de l’exploitation aurifère illégale. Une pratique séculaire mais de plus en plus préjudiciable à l’environnement et à l’économie du pays. Pour y parvenir, le ministre ghanéen des Terres et des Ressources naturelles croit à la ténacité et à l’application, même musclée, de la loi.
(2,16 milliards d’euros) Au Ghana, on l’appelle “galamsey”, une expression qui désigne l’exploitation illégale et à petite échelle de l’or dont le pays regorge. Une activité séculaire qui, avec le temps, a fini par peser dangereusement sur l’environnement, l’économie et la santé de ceux qui en vivent.
Et ils sont nombreux : l’exploitation minière à petite échelle dans l’ancienne Côte d’Or emploie directement plus d’1 million de Ghanéens vivant en milieu rural, fait vivre des millions de personnes et contribue à hauteur de 43 % à la production aurifère totale. Cependant, plus de 85 % des opérations minières à petite échelle se déroulent encore dans le secteur informel et illégal de l’économie et restent largement non réglementées.
>> À lire sur The Africa Report – Ghana : Dealing with illegal mining is a ‘nightmare’, says Minister Jinapor
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