Dans le ventre de la Terre
« La sismique est un peu à la terre ce que l’échographie est au corps humain », schématise Raoul Jacquand, directeur Geomarket pour l’Afrique subsaharienne chez CGGVeritas. Deux technologies sont utilisées. Lorsque le terrain est dégagé, un camion fait vibrer une plaque de 2 m2 environ. Les ondes qui se répercutent dans les roches souterraines sont réceptionnées par des capteurs disposés dans la zone visée. Si le terrain est inaccessible, une petite charge explosive, installée à 10 m de profondeur, crée un microséisme dont les mesures sont relevées de la même manière en surface. En mer, des navires traînent une dizaine de câbles parallèles d’une longueur atteignant jusqu’à 10 km et surmontés de bouées envoyant dans les fonds marins des ondes sonores produites par des sources acoustiques. On obtient ainsi des informations sur la nature du sous-sol, sa densité et, bien sûr, les éventuels réservoirs d’hydrocarbures. Ensuite, l’interprétation des géologues permet de préciser ces données.
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