J.A. vous dit merci !

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 16 juillet 2012 Lecture : 2 minutes.

Plus 8,2 % en diffusion totale payée (dont 10,3 % pour la France) : les chiffres OJD de votre journal pour l’année 2011 sont arrivés, et ils nous font plaisir. Premier hebdomadaire panafricain sans discontinuer depuis sa fondation il y a bientôt cinquante-deux ans, Jeune Afrique voit son audience bondir malgré la crise qui frappe l’ensemble de la presse écrite. Ce succès, c’est à vous, lecteurs, de plus en plus nombreux à nous lire chaque semaine, que nous le devons. Qu’il nous soit permis de vous en remercier ici.

L’OJD, donc. Mais qu’est-ce que l’OJD ? L’Office de justification de la diffusion, une association professionnelle française dont le rôle est de certifier la diffusion, la distribution et le nombre exact d’exemplaires vendus des journaux et périodiques. Objectif : mesurer la véracité des chiffres de tirage et de vente annoncés par les groupes de presse. C’est le seul étalon, l’unique repère possible en la matière. En Afrique, où l’on pèche encore trop souvent par naïveté, il est rare que les décideurs aient le réflexe OJD quand un « patron de presse » plus ou moins autoproclamé vient les aborder en vantant les chiffres d’audience mirifiques de son magazine. Un bon conseil : tapez ojd.com sur internet, puis entrez le titre dudit support. S’il n’est pas référencé sur le site, éconduisez votre solliciteur. Il y a de fortes chances pour qu’il vous bluffe et cherche à vous fourguer, moyennant finance, une couverture sur papier glacé qui ne sera vue par personne.

Un journal, ce n’est ni un effet d’annonce, ni une affiche placardée sur un kiosque, c’est un contenu.

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Un journal, ce n’est ni un effet d’annonce, ni une affiche placardée sur un kiosque, c’est un contenu. C’est pour son contenu que J.A. est acheté chaque semaine par des dizaines de milliers de femmes et d’hommes qui ont parfois bien du mal à se l’offrir, et c’est grâce à son contenu qu’il fait autorité sur le continent depuis un demi-siècle. Face à l’avalanche d’informations audiovisuelles, la presse écrite représente l’essence du journalisme : elle seule a le recul nécessaire pour éclairer, expliquer, aller au-delà des apparences et vous aider à formuler votre jugement de citoyens. Nos chiffres de vente, en même temps qu’ils mesurent notre influence, démontrent que nous avons raison de continuer sur cette voie.

Ne croyez pas pour autant que J.A. n’a pas saisi l’importance de la révolution numérique. C’est même tout le contraire, puisque notre site www.jeuneafrique.com est aujourd’hui le premier journal en ligne panafricain, avec 2 millions de visiteurs uniques par mois (source : wreport), près de 100 000 fans sur Facebook, 46 000 followers sur Twitter et 31 000 abonnés à sa newsletter. Ne croyez pas non plus qu’à l’heure de la mondialisation nous nous enfermions dans un tête-à-tête restrictif avec la Francophonie : notre mensuel en anglais, The Africa Report, a obtenu, fin juin, à Londres, pour la troisième fois depuis son lancement il y a sept ans, le prix du média de l’année lors de la cérémonie de remise des Diageo Africa Business Reporting Awards.

Ne croyez pas, enfin, que nous ne prenions pas le temps de la réflexion, puisque la vingt-quatrième édition de La revue, qui sera elle aussi très bientôt référencée par l’OJD, est actuellement en kiosque sous une nouvelle formule. Mais ne pensez surtout pas que nous ayons oublié l’essentiel : sans vous, lecteurs, nous ne serions rien. 

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