Pourquoi Abou Dhabi s’implique (discrètement) au Sahel
De plus en plus visible, la présence des Émirats arabes unis au Sahel ne se traduit pas, ou pas encore, par un déploiement militaire. Mais le souci de contrer l’expansion des groupes jihadistes est très clairement affiché.
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Soldat malien de la force conjointe du G5 Sahel, à Boulikessi, au Burkina. Soldat malien (de dos) de la force conjointe du G5 Sahel appartenant au bataillon FAMa (Forces Armees Maliennes) stationne a Boulikessi. © Frederic Petry/Hans Lucas via AFP
Fin novembre 2022, dans la zone des « trois-frontières ». À découvert dans le Liptako-Gourma, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina, des centaines de jihadistes de l’État islamique au Grand Sahel (EIGS) prêtent allégeance au nouveau calife de l’État islamique. Son nom : Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi.
Démonstration de force inquiétante, au cours de laquelle des centaines de combattants exhibent Kalachnikov, mitrailleuses anti-aériennes, 4×4, motos… Le départ des forces françaises et de ses partenaires européens a visiblement été interprété par les jihadistes comme une victoire et le début d’une nouvelle ère. Plus besoin de se terrer désormais…
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