Sabine Segal : « Les entreprises israéliennes cherchent à être plus visibles en Afrique »
La directrice générale adjointe de l’Institut israélien pour l’export et la coopération internationale décrit à JA les tendances qui caractérisent les relations économiques de l’État hébreu avec le continent.
Chargée des affaires commerciales internationales de l’Institut israélien pour l’export et la coopération internationale (créé en 1968 et rattaché au ministère de l’Économie) depuis bientôt quinze ans, Sabine Segal a une mission essentielle : faciliter les relations d’affaires entre son pays et le reste du monde, notamment l’Afrique. Cette ancienne officière supérieure de Tsahal est donc aux premières loges pour évaluer l’attrait nouveau que représente le continent pour les Israéliens – un attrait d’ailleurs réciproque.
Jeune Afrique : Comment les relations économiques et commerciales d’Israël avec l’Afrique évoluent-elles ?
Sabine Segal : Depuis cinq ans, Israël manifeste un intérêt croissant pour l’Afrique, lié à la prise de conscience du potentiel commercial et économique du continent. Les échanges restent limités en valeur mais sont en progression constante. L’expertise et les produits israéliens sont très prisés en Afrique. L’objectif est donc de continuer à développer nos relations et de poursuivre nos efforts en ce sens. Nous allons ainsi prochainement avoir un attaché commercial au Maroc, en plus des attachés que nous avons déjà au Kenya, au Ghana et en Afrique du Sud.
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