Kaïs Saïed et Abir Moussi, un ring pour deux

En Tunisie, Kaïs Saïed, le chef de l’État, et sa première opposante, Abir Moussi, ne seraient-ils que les deux faces d’une même médaille ? Tous deux juristes et bêtes noires des islamistes, ils tentent d’incarner la rupture avec le régime Ben Ali, dont ils ont pourtant été proches.

Kaïs Saïed, le président tunisien, et Abir Moussi, cheffe du Parti destourien libre. © Montage JA : Yao Dawei / XINHUA / Xinhua via AFP ; Ons Abid pour JA

Publié le 23 janvier 2023 Lecture : 5 minutes.

LE MATCH – Marcher sur Carthage avec ses militants : tel était l’objectif que la présidente du Parti destourien libre (PDL) s’était assigné pour le 14 janvier. Cette tentative, qui a avorté, comme la précédente en mai 2022, est une provocation de plus à l’égard du chef de l’État et de la classe politique. Elle porte en elle un drôle de paradoxe : Abir Moussi, l’une des figures du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti de l’ex-président Zine el-Abidine Ben Ali, se fait remarquer le jour de l’anniversaire de la chute de l’ancien régime, et défie le pouvoir en voulant accéder au palais présidentiel. Autant dire au saint des saints.

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Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) lors d’une manifestation anti-Ennahdha devant le Théâtre municipal de Tunis, le 19 juin 2021. © Chedly Ben Ibrahim/NurPhoto via AFP

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