Albert Mabri Toikeusse, Vagondo Diomandé et Sidiki Konaté : revirement et mécontentement dans l’ouest ivoirien

Après une parenthèse de deux ans dans l’opposition, l’UDPCI fait son grand retour dans la majorité. Un revirement qui fait grincer des dents dans la région du Tonkpi, berceau du parti fondé par le général Gueï, à l’approche des locales.

Albert Mabri Toikeusse, président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire, l’UDPCI, à Abidjan, le 1er juin 2018. © Issam Zejly pour JA

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Publié le 23 janvier 2023 Lecture : 5 minutes.

« Nous sommes tous RHDP aujourd’hui ». En quittant Mireille Gueï au terme d’une longue rencontre chez elle à Abidjan fin octobre 2022, la fille du général putschiste Robert Gueï tient une nouvelle fois à nous le rappeler : l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) est pleinement de retour dans la majorité présidentielle.

Après une parenthèse de deux ans dans l’opposition ivoirienne, la formation politique fondée en 2001 par son père, a viré de bord en septembre. Et par la même occasion, c’est toute une région qui a rebasculé au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) – coalition dont elle fut une des composantes lors de sa création en 2005 : celle du Tonkpi.

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