Côte d’Ivoire-Cameroun, les dés sont-ils PIBés ?, par Joël Té-Léssia Assoko

Notre analyse croisée des performances économiques d’Abidjan et de Yaoundé a suscité un vif émoi. D’aucuns prétendent que la croissance n’est pas le facteur essentiel de l’amélioration des conditions de vie des populations. De qui se moque-t-on ?

Joël Té-Léssia Assoko © JA

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Publié le 30 janvier 2023 Lecture : 3 minutes.

ÉDITORIAL – « Pourquoi l’Occident s’est-il détourné de la croissance ? » s’interroge The Economist. Dans son lamento de la mi-décembre 2022, le magazine libéral démonte quarante années de politiques publiques et débusque divers facteurs (vieillissement de la population, réseaux sociaux…) responsables du désamour pour la croissance économique, désormais « passée de mode » en Occident, où la hausse du PIB ne devrait pas dépasser 1,5% par an d’ici à 2027.

Problèmes de riches ? Caprices de gens rassasiés ? Peut-être. Mais à voir la bronca qu’a suscitée#000000" href="https://www.jeuneafrique.com/dossiers/cameroun-cote-divoire-la-grande-divergence/"> notre analyse croisée des performances économiques d’Abidjan et de Douala depuis 2011, on serait enclin à penser que cette indifférence – voire cette hostilité – affichée vis-à-vis de la croissance relève d’une sorte de devoir patriotique.

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