Le marocain TGCC en quête d’un second souffle à Casablanca
Un an après son entrée fracassante en Bourse, le groupe de BTP tente son va-tout pour revigorer un titre en net déclin.
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Mohammed Bouzoubaâ, PDG de TGCC (Travaux généraux de construction de Casablanca), interviewé à Casablanca, au Maroc, en mars 2018. © Naoufal Sbaoui pour JA
Le 13 février prochain, les actionnaires de Travaux généraux de construction de Casablanca (TGCC) devront décider d’autoriser le programme de rachat d’actions dans une limite de 5 % du capital, proposé par le conseil d’administration du groupe de BTP fondé et dirigé par Mohammed Bouzoubaâ.
L’issue de la réunion paraît écrite d’avance : l’entrepreneur natif de Fès, installé depuis des décennies à Casablanca, contrôle près de 74 % du capital du groupe créé en 1991.
Pour autant, la décision soumise aux actionnaires, qui vise à « favoriser la liquidité du marché desdits titres et la mise en place d’un contrat de liquidité sur la Bourse de Casablanca », interroge. Elle intervient un an à peine après l’entrée triomphale de TGCC sur le marché de Casablanca, le 16 décembre 2021, après un offre publique initiale (IPO) qui avait vu 11 800 investisseurs proposer des offres atteignant jusqu’à 22 fois le volume d’actions proposé (environ 14 % du capital).
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