Moussa Dadis Camara, l’audio et le complot
Jugé pour le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, l’ex-chef de la junte soutient avoir été victime d’un coup monté, ourdi par Sékouba Konaté et Alpha Condé.
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Dadis Camara, ici en 2015 (archives). © AHMED OUOBA / AFP
Au tribunal criminel de Dixinn, où se tient depuis près de quatre mois le procès du massacre du 28 septembre 2009, c’est parole contre parole. Principal accusé de ce procès qui s’est ouvert treize ans jour pour jour après les faits, Moussa Dadis Camara s’applique à se dédouaner de toute responsabilité. S’en prenant tantôt aux avocats présents dans la salle, tantôt à ses co-accusés, il répète n’être pour rien dans la mort des 157 personnes tuées ce jour-là. Tout au plus a-t-il reconnu une responsabilité morale. « C’est lui [Aboubacar Sidiki Diakité, dit Toumba] qui a perpétré ce massacre », a-t-il encore lancé face aux juges, il y a quelques jours. Et quand ce n’est pas vers son ancien aide de camp qu’il pointe un doigt accusateur, c’est à Alpha Condé, au pouvoir de 2010 à 2021, qu’il s’en prend.
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