Cinq questions pour comprendre l’enjeu des sénatoriales au Cameroun
Le 12 mars, conseillers municipaux et régionaux sont appelés à renouveler les deux tiers des membres de la chambre haute du Parlement, le tiers restant étant à la discrétion de Paul Biya.
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© MONTAGE JA : MABOUP
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Sous d’autres cieux, c’est un scrutin qui passerait presque inaperçu : le processus de désignation des sénateurs, élus au suffrage indirect, soulève rarement les passions. Mais le Cameroun se perdant en conjectures quant aux modalités de la succession de Paul Biya, 89 ans, tous les signes sont susceptibles d’être interprétés.
Marcel Niat Njifendi sera-t-il reconduit à la tête de la chambre haute, lui qui est censé être le dauphin constitutionnel de Paul Biya mais dont la santé est chancelante ? Sur quelles personnalités le président, qui peut nommer à discrétion 30 des 100 sénateurs, va-t-il porter son choix ? Et que dira ce choix de l’après-Biya, ce grand tabou dont personne n’ose parler publiquement mais auquel tout le monde pense, y compris dans le proche entourage du chef de l’État ? Jeune Afrique résume les enjeux d’un scrutin plus politique qu’il n’y paraît.
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