Comment la Côte d’Ivoire navigue entre électricité pour tous et ambitions vertes
Aidé par les investissements publics internationaux, le gouvernement ivoirien multiplie les projets d’énergies renouvelables avec le double objectif de verdir son énergie tout en généralisant l’accès à l’électricité. Une ambition qui se heurte à plusieurs défis.
Le 16 janvier, Amea Power, société active dans les énergies renouvelables basée à Dubai, a annoncé la signature d’un accord visant au développement d’une nouvelle centrale solaire photovoltaïque en Côte d’Ivoire. D’une capacité de 50 mégawatts (MW), la centrale, dont le production annuelle devra couvrir les besoins de quelque 350 000 personnes, coûtera 60 millions de dollars (un peu plus de 55 millions d’euros).
Une semaine plus tôt, le fonds Emerging Africa Infrastructure (EAIF), détenu par le groupe Private Infrastructure Development (PIDG), annonçait l’octroi d’une facilité de financement de 25 millions d’euros au profit de la centrale hydroélectrique de Singrobo, à 140 kilomètres au nord-ouest d’Abidjan, dont la mise en service est prévue pour 2023. Portée par Ivoire Hydro Energy (IHE), cette première centrale hydroélectrique développée par un producteur indépendant sera dotée d’une capacité de 44 mégawatts, soit 2,3 % de la capacité totale du pays.
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