Dans ses rapports avec l’Europe, le Maroc peut toujours compter sur la Commission

Les résolutions votées les 18 et 19 janvier par le Parlement européen ont fait réagir du côté de Rabat. Mais pour ce qui est de la coopération avec l’UE, c’est avec la Commission, qui dispose du pouvoir exécutif, que le royaume est amené à traiter.

Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita (à d.) avec son homologue de l’Union européenne Josep Borell, à Rabat, le 5 janvier 2023. © AFP

Publié le 26 janvier 2023 Lecture : 3 minutes.

C’est dans l’après-midi du lundi 23 janvier que, réuni en séance plénière, le Parlement marocain décide de « rééquilibrer » ses relations avec son homologue européen. S’il est encore trop tôt pour connaître la teneur de la nouvelle coopération entre les deux organes, on peut d’ores et déjà faire ce constat : au sein des institutions européennes, le Parlement de Strasbourg – organe législatif dont les résolutions ne sont pas contraignantes n’est pas le seul interlocuteur du royaume. En effet, pour trouver le pouvoir exécutif de la complexe machine européenne, c’est à Bruxelles, à 350 km de la capitale alsacienne, qu’il faut se rendre. C’est là, rue de la Loi, que siège la Commission européenne.

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