Maroc : rechute alcoolique
Le gouvernement Benkirane veut durcir la législation concernant la publicité autour de l’alcool et sa visibilité dans l’espace public.
Le groupe islamiste au Parlement marocain a redéposé une proposition de loi antialcool. Le texte interdit « toute publicité directe ou indirecte pour des boissons alcoolisées », toute présentation desdites « dans les vitrines, les podiums et les expositions », et toute activité visant à « les faire connaître, les promouvoir ou les célébrer ». Les contrevenants s’exposent à une peine d’emprisonnement allant de trois mois à deux ans et à une amende de 10 000 à 25 000 dirhams (900 à 2 260 euros). Enregistrée au Parlement le 13 janvier 2008, la proposition n’avait jamais été inscrite à l’ordre du jour. À l’époque, elle était soutenue par deux députés d’opposition, Mustapha Ramid et Abdelilah Benkirane. Le premier est aujourd’hui ministre de la Justice et des Libertés. Le second, chef du gouvernement.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger
- De Yaoundé à l’Extrême-Nord : voyage sur les routes de l’impossible
- Ilham Aliyev, l’autocrate qui veut « dégager » la France d’Afrique
- Présidentielle américaine : Trump s’en prend à nouveau à Imane Khelif