Maroc : rechute alcoolique

Le gouvernement Benkirane veut durcir la législation concernant la publicité autour de l’alcool et sa visibilité dans l’espace public.

Les contrevenants à la nouvelle loi s’exposeraient à une peine de prison ou à une amende. © AFP

Les contrevenants à la nouvelle loi s’exposeraient à une peine de prison ou à une amende. © AFP

Publié le 7 juin 2012 Lecture : 1 minute.

Le groupe islamiste au Parlement marocain a redéposé une proposition de loi antialcool. Le texte interdit « toute publicité directe ou indirecte pour des boissons alcoolisées », toute présentation desdites « dans les vitrines, les podiums et les expositions », et toute activité visant à « les faire connaître, les promouvoir ou les célébrer ». Les contrevenants s’exposent à une peine d’emprisonnement allant de trois mois à deux ans et à une amende de 10 000 à 25 000 dirhams (900 à 2 260 euros). Enregistrée au Parlement le 13 janvier 2008, la proposition n’avait jamais été inscrite à l’ordre du jour. À l’époque, elle était soutenue par deux députés d’opposition, Mustapha Ramid et Abdelilah Benkirane. Le premier est aujourd’hui ministre de la Justice et des Libertés. Le second, chef du gouvernement.

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