Algérie : un poison nommé Aïcha Kadhafi
Selon une source gouvernementale algérienne, Aïcha Kadhafi, la fille de l’ancien dictateur libyen, supporte de plus en plus difficilement ses conditions de détention en Algérie.
![Aïcha Kaddafi ne supporterait plus le devoir de réserve auquel elle est astreinte en Algérie. © Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/06/07/006062012153707000000aicha-kaddafi-poison.jpg)
Aïcha Kaddafi ne supporterait plus le devoir de réserve auquel elle est astreinte en Algérie. © Reuters
Depuis août 2011, Aïcha Kadhafi est en résidence surveillée dans un lieu tenu secret en compagnie de Safia, sa mère, et de deux de ses frères, Mohamed et Hannibal. Elle cherche un nouveau point de chute, ce qui tombe bien : les Algériens aimeraient bien s’en débarrasser. Dans un souci d’apaisement avec les nouvelles autorités libyennes, mais aussi parce que l’illustre captive a déjà enfreint à deux reprises le devoir de réserve auquel elle était astreinte – elle a notamment appelé ses compatriotes à se soulever contre « les traîtres du CNT ». Parmi les destinations envisagées, la Jordanie, l’Irak, le Maroc et l’Afrique du Sud. Mais qui souhaite vraiment s’encombrer de l’incontrôlable Aïcha ?
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »