Pourquoi le Burkina d’Ibrahim Traoré se tourne vers le privé et les institutions africaines
Les autorités de la transition burkinabè entérinent un nouveau plan de développement estimé à quelque 12 milliards d’euros. Tablant sur une croissance de 4,8 %, Ouagadougou veut s’appuyer sur le secteur privé autant que sur les grandes instances économiques du continent pour atteindre ses objectifs de « paix » et de « réconciliation ». Décryptage.
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Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso. © Présidence du Faso
En apparence, le Plan d’action pour la stabilisation et le développement adopté fin janvier n’est qu’une révision de celui promu par le gouvernement dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, renversé en octobre 2022 par le capitaine Traoré et ses hommes.
Mais l’objectif de ce Plan est bien d’apporter des solutions fortes aux problèmes collectifs, en déroulant des projets intégrant les populations déplacées estimées à près de 2 millions de personnes, victimes des exactions des groupes armés.
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