Patrick Kandolo Ngoyi, un homme de goût
De l’agroalimentaire au tourisme, en passant par les services aux miniers, ces katangais ont créé leur entreprise alors que rien ne les y prédestinait. Histoires de patrons… Et de déclics.
Le Katanga grandeur nature
C’est pour financer ses études d’ingénieur électromécanicien à la faculté de Polytechnique de l’université de Lubumbashi que Patrick Kandolo Ngoyi s’est mis à fabriquer des yaourts nature et à la fraise. Puis il y a pris goût. En cinq ans, la production de yaourts Maro – qui est à la fois le nom de la marque et celui de la société – est passée de 20 litres par jour à 600 l/j (mis en bouteilles de 500 ml). Plus besoin de faire du porte-à-porte, ce sont les clients qui appellent à présent (des supérettes, des boulangeries, des restaurants de la commune de la Kenya…).
« J’étudie le marché, et, avec un ami, nous sommes en train de relooker nos étiquettes. Nous allons également créer un site internet », explique Patrick Kandolo Ngoyi, qui a lancé une nouvelle spécialité, au chocolat, et s’apprête également à proposer des yaourts aux mûres. Celles de sa propre production ! Il a en effet acquis un champ de 300 ha près de Likasi où, en plus des fameuses mûres, il cultive des produits maraîchers. Un moyen de financer les investissements qu’il compte faire pour porter sa production à 800 l/j, ouvrir deux nouvelles unités (à Kinshasa et à Kisangani) et, peut-être, de s’essayer à l’élevage de vaches laitières.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Le Katanga grandeur nature
Les plus lus
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- Après l’arrestation de son patron au Mali, le minier australien Resolute s’engage ...
- Côte d’Ivoire : Maurice Kakou Guikahué favorable à une primaire au PDCI
- Entre la France et le Niger, la guerre des nerfs et des mots continue