Au Mali, la médiation internationale peut-elle encore sauver l’accord d’Alger ?

Alors que les relations entre les anciens rebelles et le gouvernement malien se sont fortement dégradées, l’Algérie s’active pour ramener tous les protagonistes à la table des négociations.

Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avec le président de la Transition malienne, Assimi Goïta, le 10 janvier 2023. © Présidence Mali

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Publié le 3 février 2023 Lecture : 4 minutes.

Le 15 mai 2023, l’accord de paix et de réconciliation d’Alger fêtera ses huit ans. S’il a survécu à deux changements de régime et à d’innombrables crises, ce processus, qui a scellé la paix après la rébellion indépendantiste dans le nord du pays en 2012, semble aujourd’hui en panne sèche.

À l’issue d’une réunion, les 20 et 21 décembre, les anciens rebelles touaregs ont durci le ton. Dénonçant l’inertie de Bamako dans l’application des dispositions de l’accord d’Alger, ils ont décidé de suspendre leur participation aux mécanismes de suivi et de mise en œuvre du texte.

Délégation malienne à Alger

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