Les Brasseries ivoiriennes franchissent un nouveau cap

Les Brasseries ivoiriennes (LBI) lancent la Premium Gold 5.5, une nouvelle bière de gamme supérieure. De quoi permettre au jeune brasseur de renforcer sa présence sur le marché ivoirien.

Les Brasseries ivoiriennes (LBI) produisent 250 000 hectolitres de bière par an. © Olivier/JA

Les Brasseries ivoiriennes (LBI) produisent 250 000 hectolitres de bière par an. © Olivier/JA

Publié le 6 décembre 2013 Lecture : 2 minutes.

Après huit mois d’activité sur le marché très porteur de la bière en Côte d’Ivoire avec le produit NumberOne, les Brasseries ivoiriennes (LBI), filiale du groupe industriel Eurofind, ont franchi un nouveau cap en lançant Premium Gold 5.5, une bière de luxe de gamme supérieure. Une opération qui dénote la frénésie qui s’est emparée du marché de la bière dans le pays, historiquement contrôlé par un seul producteur, la Société de limonaderies et brasseries d’Afrique (Solibra) du groupe français Castel.

Mais la guerre de la bière, tant redoutée, n’a pas vraiment eu lieu. Les deux opérateurs se partagent le secteur avec une part de marché proportionnelle à leurs capacités. Solibra, avec des capacités de production d’un million d’hectolitres, a été bousculé, mais pas ébranlé. Cependant, les campagnes de marketing très agressives que mènent les deux acteurs rendent la concurrence plus rude. Depuis le lancement de LBI début 2013, le chiffre d’affaires s’est situé à sept milliards de F CFA (14,5 millions de dollars).

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250 000 hectolitres par an

« Nous envisageons un chiffre d’affaires de treize milliards de F CFA en 2014. Cela est réalisable avec le flux de nos activités », explique Emmanuel Hurtado, le président de LBI, ajoutant qu’il n’est pas exclu d’augmenter les capacités en temps oppportun. « Pour le moment, nous restons sur la production de 250 000 hectolitres de bières par an », ajoute-t-il. Selon Moussa Bouali, le directeur général de LBI, le cœur de cible reste la jeunesse dont les habitudes sont toujours axées sur la consommation de bières. « La population ivoirienne est très jeune et cela est un avantage. Nous couplerons nos activités avec des campagnes de promotion vers la jeunesse comme par exemple, la Fête de la bière made in LBI prévue en fin d’année. »

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Mais dès inquiétudes se font sentir depuis l’introduction d’une taxe 13 % sur le prix de revient de la bière sortie d’usine. Les opérateurs du marché mènent des réflexions pour proposer une meilleure taxation.

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