En Algérie, une industrie pharmaceutique pour en finir avec la dépendance

Si l’importation de produits médicaux et pharmaceutiques a longtemps pesé sur les finances algériennes, le phénomène s’est aujourd’hui inversé. Avec la mise en place d’une industrie locale, le secteur est devenu une source de revenus.

Devant la société d’État de produits pharmaceutiques Saidal à Alger, en septembre 2021. © Anis Belghoul/AP/SIPA

Publié le 23 février 2023 Lecture : 3 minutes.

Coup d’envoi d’une vaste opération nationale de distribution de pas moins de 120 000 logements, tous types confondus, à Alger, en Algérie, le 15 novembre 2022. © APP/NurPhoto via AFP
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À un peu plus de la mi-mandat du président algérien, l’heure est à un premier bilan. Pour le pouvoir, « l’Algérie nouvelle » est sur la bonne voie. Pour une partie de la population, le pays est muselé.

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En quelques décennies, l’Algérie s’est hissée au niveau des principaux producteurs pharmaceutiques d’Afrique. Dans une période post-Covid, qui a mis en lumière la nécessité pour tout le continent de réduire sa dépendance aux importations de matériel médical, le pays a réussi, à travers ses 200 unités pharmaceutiques, dont 137 spécialisées dans la production de médicaments, à réduire de 800 millions de dollars sa facture d’importation de médicaments. Laquelle est passée de 2 milliards de dollars en 2019 à 1,2 milliard de dollars en 2022.

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