Jambo, MaishaPay, Tinda… La scène montante de la tech en RDC

De l’éducation au e-commerce en passant par les cryptomonnaies, ces cinq entrepreneurs de la tech contribuent à moderniser l’économie de leur pays. Malgré une certaine timidité des investisseurs, ils bénéficient d’un contexte légal de plus en plus favorable.

De g. à d. : Landry Ngoya (MaishaPay), James Zhang (Jambo), Mannick Sylles Bryant (Shule System), Bonny Maya (Tinda), Mike Nlemvo (E-blood Bank Makila). © Montage JA; DR

Publié le 5 février 2023 Lecture : 5 minutes.

Depuis septembre 2022, la République démocratique du Congo (RDC) dispose d’une règlementation propre aux start-up. Un « Start-up act » dont l’objectif est de permettre aux entrepreneurs de labelliser leur société et de pouvoir ainsi bénéficier d’avantages sociaux et de programmes d’accompagnement. La possibilité d’intégrer un incubateur agréé par le gouvernement, l’accès à des fonds dédiés ainsi qu’aux marchés publics ou encore la mise en place de dispositifs d’exonération fiscale font notamment partie des avantages proposés.

Les autorités congolaises espèrent ainsi dynamiser le marché de la tech dans le pays. En 2022, 75 % des start-up africaines ayant levé plus de 100 000 dollars provenaient du quatuor Kenya, Égypte, Afrique du Sud et Nigeria. Une seule entreprise congolaise captait alors l’essentiel des fonds levés en RDC : la pépite du Web3 (exploitant la technologie des blockchains) Jambo, qui a levé 30 millions de dollars l’année dernière. Cette virée en solitaire pourrait bien ouvrir la voie à d’autres success-stories. Tour d’horizon de la scène montante de la tech en RDC.

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