États-Unis : génération latinos

Moins de bébés blancs, plus de bébés de couleur. Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, les naissances sont plus nombreuses dans les minorités ethniques (50,4 %) que dans la population blanche (49,6 %).

Des résidents hispaniques dans les rues du New Jersey, le 28 mars 2011. © Spencer Platt/AFP/Getty Images

Des résidents hispaniques dans les rues du New Jersey, le 28 mars 2011. © Spencer Platt/AFP/Getty Images

Publié le 23 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Selon le bureau du recensement, sur les 4 millions d’enfants nés entre août 2010 et juillet 2011, 26 % étaient latinos, 15 % noirs et 4 % asiatiques. La population hispanique est d’ailleurs celle qui connaît la plus forte croissance. Entre 2000 et 2010, le nombre des naissances d’enfants latinos sur le sol américain a dépassé celui des immigrants venus d’Amérique latine.

Ce phénomène récent laisse présager, à moyen terme, de forts bouleversements dans la société. Aujourd’hui, les minorités ethniques représentent 36,6 % de la population. En 2040, elles deviendront majoritaires. « Si les États-Unis dépendaient uniquement des naissances de bébés blancs, nous serions morts, explique dans The International Herald Tribune Dowell Myers, professeur de politique, d’urbanisme et de démographie à l’université de Californie du Sud. Une nouvelle force de travail est en train de naître et nous en avons le plus grand besoin. »

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Mais le principal défi auquel sera confronté le pays est l’éducation. En effet, seuls 13 % des Hispaniques et 18 % des Noirs obtiennent un diplôme universitaire, contre 31 % des Blancs.

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