France : François Hollande et la Francophonie

«François Hollande a compris que l’Organisation internationale de la francophonie [OIF] était un cadre intéressant pour faire avancer la démocratie en Afrique, sans trop mettre la France en avant », confiait, au lendemain du 6 mai, un diplomate qui le connaît bien.

Abou Diouf, secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie. © Vincent Fournier/JA

Abou Diouf, secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie. © Vincent Fournier/JA

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Publié le 25 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Avant la primaire du PS français, en octobre 2011, Abdou Diouf, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, s’était entretenu avec deux des six candidats socialistes : Ségolène Royal et François Hollande. La rencontre Diouf-Hollande, qui dura une heure, eut lieu en juillet et porta essentiellement sur le rôle politique de la Francophonie. À l’époque, la présidentielle en RD Congo n’avait pas encore eu lieu. Les deux hommes n’avaient donc pas évoqué la délicate question du sommet de l’OIF, prévu en octobre à Kinshasa. On ne sait d’ailleurs toujours pas ce que Hollande décidera : y aller ou pas ?

Entre Abdou Diouf et Laurent Fabius, le courant passe également fort bien : les deux hommes se connaissent depuis trente ans et se tutoient. En revanche, le secrétaire général de l’OIF n’a jamais rencontré la réalisatrice Yamina Benguigui, nouvelle ministre déléguée chargée des Français de l’étranger et de la Francophonie.

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