En Côte d’Ivoire, les influenceurs peuvent-ils tout dire ?
La législation ivoirienne soumet désormais les influenceurs, blogueurs et activistes des réseaux sociaux à un cadre juridique quasi similaire à celui des médias. Une loi qui fait naître des inquiétudes.
Le chanteur Bebi Philip et ses 2,2 millions d’abonnés sur Instagram, l’écrivain Gauz et ses 39 000 fans sur Twitter ou encore Edith Brou qui revendique n’être « ni blogueuse ni influenceuse » mais « juste elle-même » et qui est suivie par près de 300 000 personnes sur Twitter… tous désormais vont peser leurs mots sur les réseaux sociaux.
Afin de réguler la toile, le gouvernement ivoirien a en effet promulgué une loi qui les rend aussi responsables que les journalistes exerçant dans le pays. Concrètement, les personnalités qui comptent plus de 25 000 abonnés – le seuil qui permet de monétiser du contenu – tomberont sous le coup de la législation des entreprises de presse. Une première en Afrique francophone, qui continue à faire réagir. Sur la toile, certains s’inquiètent d’une volonté de contrôle des réseaux sociaux voire de « censure ».
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...