L’Afrique, théâtre de la guerre d’influence entre la Chine, la Russie et les États-Unis
En un mois seulement, Washington, Moscou et Pékin ont tous dépêché des émissaires sur le continent. Si objectifs et stratégies diffèrent, le but est, aussi, de contrer l’influence de « l’ennemi ».
Publié le 3 février 2023 Lecture : 2 minutes.
Depuis 1991, Pékin a coutume de consacrer sa première tournée à l’étranger de l’année à l’Afrique. 2023 n’aura pas échappé à la règle, même si Qui Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, est loin d’être le seul à avoir sillonné le continent en janvier. États-Unis, Russie, Turquie… Les capitales africaines ont été au cœur d’un intense ballet diplomatique, comme le prouve encore le sommet Espagne-Maroc qui vient d’avoir lieu à Rabat. La France, elle, arrivera après la bataille : Emmanuel Macron se rendra en Afrique centrale début mars, pour une tournée de quatre jours à l’occasion du One Forest Summit organisé à Libreville, au Gabon.
Qui sont les émissaires de Moscou, Washington, Pékin ou Ankara qui se sont rendus en Afrique en ce début 2023 ? Dans quels pays sont-ils allés ? Pour y faire quelles promesses ? Qu’est-ce que ces visites – souvent symboliques – disent de la redistribution des cartes en cours dans la guerre d’influence que se livrent les « grandes puissances » à l’échelle planétaire ? Analyse en cartes et infographies.