Ouverture à Abidjan du procès en appel des proches de Guillaume Soro
Le procès en appel des soutiens de l’ancien président de l’Assemblée nationale s’est ouvert jeudi à Abidjan. Ils avaient été condamnés en première instance à de lourdes peines pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » lors du retour avorté de leur mentor en Côte d’Ivoire, en 2019.
Condamnés en première instance pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État », les proches de Guillaume Soro font appel, à Abidjan. © Luc Gnago/REUTERS
Après avoir été reporté dès son ouverture, lundi 30 janvier, à la demande des avocats de la défense, le procès en appel des proches de Guillaume Soro a repris ce jeudi 2 février. Dix accusés étaient présents devant la chambre criminelle de la cour d’appel d’Abidjan, au Plateau. Parmi eux, le commandant Jean-Baptiste Kouamé Kassé, ex-chef de la garde rapprochée de Soro, le commandant Koné Ardjouma, son ancien aide de camp, ou encore Alain Lobognon, ancien ministre de la Jeunesse. Rigobert et Simon Soro, les deux frères de l’ancien président de l’Assemblée nationale, étaient eux absents du banc des accusés.
