L’avenir est dans la minoterie : Ameth Amar

Au Sénégal, le directeur général de la Nouvelle Minoterie africaine (NMA) est à la tête d’une entrepreprise de 350 salariés.

Clarisse

Publié le 10 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Agro-industrie : un potentiel à développer
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Agro-industrie : un potentiel à développer

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Self-made-man. L’appellation convient bien au milliardaire sénégalais Ameth Amar, qui se vante d’avoir débuté dans les affaires grâce à la vente de sa vieille voiture après s’être heurté à la frilosité des banques. À la tête d’une entreprise qui emploie 350 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de 36 milliards de F CFA (près de 55 millions d’euros), ce comptable de formation se félicite d’être le premier Africain de la sous-région à avoir osé prendre d’assaut le secteur de la minoterie, en 1999. Située dans la banlieue dakaroise, son entreprise produit chaque jour 250 tonnes de farine de blé, 400 tonnes d’aliments pour animaux et 50 tonnes de pâtes alimentaires, distribuées à 80 % sur le marché local, le reste étant destiné aux pays limitrophes (Gambie, Mali et Guinée).

Pour se développer, le mastodonte sénégalais – aux normes européennes – veut conquérir les marchés de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dans les cinq prochaines années. Un pari à la portée de ce chef d’entreprise socialement responsable, la route Dakar-Bamako – entre autres – étant entièrement praticable. Afin d’accroître sa compétitivité face à des concurrents bien implantés, Ameth Amar mise sur la fidélisation de ses employés. « Plusieurs cadres meuniers et vétérinaires sont en formation chez nos partenaires européens et un plan de construction d’une cité ouvrière est également à l’étude », précise-t-il. 

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