Cameroun, sécessionnistes anglophones, Canada : l’histoire secrète de leurs négociations

Ottawa confirme que Yaoundé a ouvert, en toute confidentialité, des discussions avec des factions sécessionnistes, en lui demandant de jouer les facilitateurs. Récit d’une intense séquence diplomatique.

Paul Biya, le président camerounais, à Yaoundé, le 26 juillet 2022. © Ludovic Marin/AFP

Publié le 9 février 2023 Lecture : 4 minutes.

Le 20 janvier, Mélanie Joly, la ministre canadienne des Affaires étrangères, annonçait que son gouvernement avait été mandaté pour jouer les facilitateurs dans le conflit qui, depuis 2017, ensanglante le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, deux régions à majorité anglophone. Or, quatre jours plus tard, les autorités camerounaises démentaient avoir confié ce rôle à quelque pays que ce soit. Que s’est-il vraiment passé ?

Tout commence en septembre 2022, lorsque Paul Biya enjoint à Joseph Dion Ngute, le Premier ministre, de rouvrir les négociations avec les mouvements sécessionnistes armés anglophones.

L’initiative de Paul Biya…

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