Au Nigeria, pénurie de billets et vague de violences à deux semaines de la présidentielle
À l’approche du scrutin du 25 février, plusieurs banques ont fermé leurs agences face à la colère de clients qui peinent à se procurer les nouveaux billets mis en circulation par la banque centrale.
Pénurie d’essence et système bancaire au bord de l’implosion : à deux semaines de l’élection présidentielle prévue le 25 février, le Nigeria est secoué par une vague de contestations qui a provoqué la fermeture de plusieurs banques, ce 9 février, incapables de faire face à la demande de nouveaux billets.
Ajoutée à l’impossibilité de fournir les services bancaires de base, à la lenteur des serveurs informatiques, l’indisponibilité des nouvelles coupures récemment introduites par la Banque centrale du Nigeria (CBN) est un casse-tête supplémentaire qui a nourri la colère des clients. « C’est terrible, il faut faire la queue pour acheter du carburant, faire la queue pour obtenir sa carte d’électeur et enfin, faire la queue pour obtenir son propre argent », explique Godson Ahuchaogu, un expert-comptable.
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