La privatisation d’Ethio Telecom finalement portée à 45 %

Alors qu’il avait d’abord annoncé la cession de 40 % des parts de l’opérateur national, le ministère des Finances éthiopien accélère la privatisation de l’entreprise de télécommunications publique.

Un bureau d’Ethio Telecom, l’unique fournisseur de télécommunications de l’Éthiopie, à Addis Abeba, le 26 avril 2021. © EDUARDO SOTERAS / AFP

Publié le 10 février 2023 Lecture : 1 minute.

Le 9 février, le gouvernement éthiopien a annoncé la vente de 45 % du capital de l’opérateur public Ethio Telecom, qui a perdu son monopole en 2022.

« Le gouvernement éthiopien propose une privatisation partielle d’Ethio Telecom (…) », indique le communiqué le ministère des Finances qui évoque la « solide performance financière » de l’entreprise.

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Lancée en juin 2021, la privatisation partielle d’Ethio Telecom, entreprise publique à 100 %, avait finalement été reportée sine die en mars 2022 « en raison des récents développements et changements macroéconomiques rapides » dans le monde et dans le pays.

Pierre angulaire

La privatisation d’Ethio Telecom est une des pierres angulaires du train de réformes annoncées par le Premier ministre Abiy Ahmed à son arrivée au pouvoir en 2018 pour moderniser l’économie éthiopienne, très étatisée.

En mai 2021, une deuxième licence de téléphonie mobile – mettant fin au monopole d’Ethio Telecom – avait été accordée à l’opérateur kényan Safaricom.

L’économie du pays s’est profondément dégradée ces deux dernières années sur fond notamment de pandémie, de conflit entre le gouvernement fédéral et les autorités rebelles du Tigré – un accord de paix a été signé entre les parties en novembre 2022 – et de répercussions de la guerre en Ukraine.

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(avec AFP)

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