Comment l’Algérie veut booster ses exportations hors pétrole

Sucre, huile, dattes, ciment et acier : entre 2019 et 2022, le volume des ventes à l’international – hors secteur pétrogazier – a quadruplé. Alger vise désormais les 10 milliards de dollars annuels pour accélérer la diversification de son économie.

Représentant 1,5 milliard de dollars à l’exportation, l’agroalimentaire constitue une importante source de croissance. Ici, récolte de tomates à Tipaza, à l’ouest d’Alger. © Ramzi Boudina/REUTERS

FARID-ALILAT_2024

Publié le 27 février 2023 Lecture : 5 minutes.

Coup d’envoi d’une vaste opération nationale de distribution de pas moins de 120 000 logements, tous types confondus, à Alger, en Algérie, le 15 novembre 2022. © APP/NurPhoto via AFP
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L’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune, trois ans après

À un peu plus de la mi-mandat du président algérien, l’heure est à un premier bilan. Pour le pouvoir, « l’Algérie nouvelle » est sur la bonne voie. Pour une partie de la population, le pays est muselé.

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Dans ces vastes plaines arides où aucun arbre ne pousse, des enfilades de serres à perte de vue qui rappellent la mer de plastique d’Almeria, dans le sud de l’Espagne, 3 millions de tonnes de fruits et légumes sont produites chaque année.

Ici, sous les serres de Biskra, 400 km au sud d’Alger, on cultive des milliers de tonnes de tomates, courgettes, aubergines, poivrons et melons qui finissent dans les assiettes des Algériens.

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