Mike Scholey (Globeleq) : « En Afrique, le potentiel des projets énergétiques reste considérable »
Expansion au Maghreb, réduction des effectifs au Cameroun, impact de la pandémie et de la guerre en Ukraine… Le DG du producteur d’électricité britannique, leader sur le continent, maintient ses ambitions africaines malgré un contexte difficile.
Revendiquant la place de premier producteur indépendant d’électricité en Afrique, Globeleq continue d’avancer ses pions sur le continent. Sa dernière opération en date : la signature, le 9 février, d’un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction assorti d’un accord de service à long terme avec le japonais Toyota Tsusho Corporation pour son projet géothermique Menengai au Kenya (35 mégawatts). Nécessitant un investissement de 108 millions de dollars, la centrale géothermique est la première du genre pour l’entreprise britannique.
Parallèlement, Globeleq mène plusieurs autres projets en Afrique du Sud, au Mozambique, en Égypte, entre autres. Une expansion que le producteur d’électricité compte poursuivre malgré le renchérissement des prix induit par la pandémie puis par la guerre en Ukraine, une entrave de taille qui nécessite « une gestion prudente de la part des entreprises concernées et des organismes de réglementation », estime son PDG, Mike Scholey, qui a également décidé de licencier 20 % du personnel de la filiale du groupe au Cameroun.
Jeune Afrique : Qu’est-ce qui justifie le plan social réalisé récemment au Cameroun ?
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